mercredi 27 février 2013

faut pas attendre...

Sherwin James




faut pas attendre que l’écriture vienne
parce qu’elle est, toujours, déjà là

prête à affleurer, juste sous la surface
nerveuses syllabes qui vibrent comme des têtards

laisser venir, sans contrôler, sans filtrer
le sublime et le trivial auront leur part

envie de célébrer, envie de mortiférer
obscéniser, posthumiser, en permanence

tout est bon pour enculer la camarde


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